Cette étude a conduit à déduire un nouveau zonage sismique de la région de Téhéran. La période de retour préconisée par le Code parasismique iranien (Code 2800, edition-4; 2014) est de 475 ans. Il s'agit d'une zone abritant 13.5 millions d'habitants pendant la journée, dont plus de 3 millions résident dans les régions proches de failles actives. Le nouveau zonage a bénéficié de l’amélioration de la connaissance de la sismicité historique (depuis 230av), des données déduites des études paléosismiques (découverte de 7 événements de M6-7.2 dans les derniers 30000 an dont 2 événement dans les dernier 8000 ans) et des nouvelles données de sismicité instrumentale depuis 1995. Un Mmax (M7.5) sur la faille de nord de Téhéran est estimé basé sur un "glissement de terrain", ce qui signifie un séisme majeur de magnitude d'environ M7.5 sur cette faille. Les nouvelles données des effets de site dans des régions différente de Téhéran, montrent que les valeurs du risque sismique pour la région urbaine de la ville de Téhéran présentent des valeurs de 20 à 30% plus importantes que celles trouvées auparavant. Les côtes du Golfe Persique et la mer d’Oman (Makran) sont sismiquement vulnérables. Le port historique de Siraf est localisé dans le littoral nord du Golfe Persique (Bandar-Taheri d'aujourd'hui) et démoli en 978AD par un tremblement de terre et le tsunami associé. C'est une zone importante du point de vue du risque sismique à cause de l'installation moderne du Terminal de gaz iranien dans Assaluyeh (30km à Siraf). Le tremblement de terre du 17 juin, 978 à Siraf, a causé un tsunami et probablement une inondation côtière, où plus de 2000 personnes ont disparu. Dans cet événement les bateaux sont serpentés. Au printemps de 1008, à Siraf, un autre tremblement de terre se produit et à cause du tsunami les restes de port de Siraf ont été démolis. Les données sismologiques utilisées à l’issue de cette étude montrent que la région de Siraf et Assaluyeh présentent des valeurs d'accélérations maximales de 15 à 25% plus importantes que celles trouvées auparavant. La possibilité de trouver un tsunami dans cette région (le plus important centre d'énergie en Iran) est montrée avec des amplitudes de 2 à 4 mètres dans un scénario d'un séisme avec une période de retour de 1000 ans.